Regarde au loin là-bas
l’envolée de la mer
Elle te fait la musique
et joue ses plus grands airs
Elle te parle un langage
venu d’un autre temps
Que tu peux t’inventer
Si tu t’y plais dedans.
Mets-y ce que tu veux
du rouge et des passions
Du mauve et des chagrins
du sentiment corail
Des souvenirs d’enfants
Des comètes maudites
des amours perdues
La mer nettoie les âmes
Ecoute-la écoute-la
Ecoute-la bon sang
Rien ne m’attache
tout me retient
Regarde au loin là bas
des soleils qui se frôlent
Qui brûlent et puis s'éloignent
Nous partirons comme eux
brûlés jusqu'à nos cris
Des étoiles plein la tronche
et la mer dans la voix
Son langage inventé, tu connais?
J’t’apprendrai les hommes
c’qu’il faut voir en eux
Pour mieux s’aimer soi-même
pour se sentir vivant
Tout au moins debout
Tu prendras ton envol
aussi loin que tu peux
Et j’t’aimerai d’en bas
mon astre suis tes pas
Ma gueule en cerf-volant
ton c ur à ciel ouvert
Ça y est je suis ta main
qu’il est long le chemin
qu’il est long le chemin
Pour ne plus toucher terre
Rien ne m’attache
tout me retient
Rien n’a de sens
Un jour commence l’autre s'éteint

Comments